Grimace avec langue et fleurs

Une timide grimace, sur fond de fleurs. Acrylique sur papier, rapidement fait. Je retarde encore et encore le moment où je vais commencer une nouvelle toile, alors je bricole. Je suis un procrastinateur né; même à la retraite, je ne pensais pas que c’était possible… alors il me vient une idée, non pas demain, mais là, en ce moment: la procrastination ne serait-elle pas la voie de l’immortalité ?  

3 filles

Le dessin et la peinture sur papier sont plus faciles que sur toile. Il faut vraiment que j’apprête mes toiles pour faciliter mon travail… gesso, ponçage, plusieurs fois

Etude de filles

Un exemple de la façon dont je peins:  je frotte, je tâtonne, je passe et repasse.  De grands gestes, des traits, avec la peinture noire. Puis des a-plats de couleur brutes, directement prises du tube.

Vernissage

L’installation de l’atelier dans la nouvelle pièce suit son cours. En attendant, Champagne de l’Aube et saumon à la ficelle pour Jajane et Pilip… un délice. A droite de la bouteille, quelques tableaux en cours et anciens. Santé!

L’atelier de Pilip

Une vue rapide de mon atelier, avant le déménagement. Le toiles en cours ont pour thème le combat entre 2 hommes, l’un frappant l’autre d’une attaque quasiment définitive… l’ultime estocade grise !

Beauté et laideur

2 femmes bizarres acrylique sur toile peinture

Difficile pour moi de faire du beau. Je fais naturellement des choses torturées, décalées, humoristiques.  Quand j’ai essayé de peindre ou dessiner des humains beaux, ce fut un échec, et je devais me forcer, pour un résultat qui était décevant. Depuis plus d’un an, je rajoute de la couleur, des couleurs joyeuses, et je rajoute des fleurs sur les vêtements et en arrière plan. Ça me permet de continuer à dessiner et peindre ce qui me plait: des personnages curieux, sortis de mon imagination, entourés de ces beautés colorées. 

L’ultime estocade grise. Des petites fleurs partout

Ultime estocade grise petites fleurs
Acrylique sur toile molle. Ultime estocade grise, des petites fleurs

Dans la série « l’ultime estocade grise », voici la variante « des petites fleurs partout ». La cruauté de la scène est atténuée par l’existence d’un parterre de jolies fleurs. Quand le spectateur cache les fleurs avec sa main (ou une feuille de papier, ou même un livre, ou un chat), les visages paraissent encoure plus bestiaux. Merci à toutes ces fleurs de nous faire accepter plus facilement la dureté de notre monde actuel.

PS. Si vous avez utilisé un chat, merci de le déposer délicatement sur le sol…