Etude de filles

Un exemple de la façon dont je peins:  je frotte, je tâtonne, je passe et repasse.  De grands gestes, des traits, avec la peinture noire. Puis des a-plats de couleur brutes, directement prises du tube.

Vernissage

L’installation de l’atelier dans la nouvelle pièce suit son cours. En attendant, Champagne de l’Aube et saumon à la ficelle pour Jajane et Pilip… un délice. A droite de la bouteille, quelques tableaux en cours et anciens. Santé!

L’atelier de Pilip

Une vue rapide de mon atelier, avant le déménagement. Le toiles en cours ont pour thème le combat entre 2 hommes, l’un frappant l’autre d’une attaque quasiment définitive… l’ultime estocade grise !

Beauté et laideur

2 femmes bizarres acrylique sur toile peinture

Difficile pour moi de faire du beau. Je fais naturellement des choses torturées, décalées, humoristiques.  Quand j’ai essayé de peindre ou dessiner des humains beaux, ce fut un échec, et je devais me forcer, pour un résultat qui était décevant. Depuis plus d’un an, je rajoute de la couleur, des couleurs joyeuses, et je rajoute des fleurs sur les vêtements et en arrière plan. Ça me permet de continuer à dessiner et peindre ce qui me plait: des personnages curieux, sortis de mon imagination, entourés de ces beautés colorées. 

L’ultime estocade grise. Des petites fleurs partout

Ultime estocade grise petites fleurs
Acrylique sur toile molle. Ultime estocade grise, des petites fleurs

Dans la série « l’ultime estocade grise », voici la variante « des petites fleurs partout ». La cruauté de la scène est atténuée par l’existence d’un parterre de jolies fleurs. Quand le spectateur cache les fleurs avec sa main (ou une feuille de papier, ou même un livre, ou un chat), les visages paraissent encoure plus bestiaux. Merci à toutes ces fleurs de nous faire accepter plus facilement la dureté de notre monde actuel.

PS. Si vous avez utilisé un chat, merci de le déposer délicatement sur le sol…

L’ultime estocade grise

L’ultime estocade grise est une acrylique sur toile molle (toile non montée sur châssis), plus facile à transporter. Deux personnages se battent à mains nues, habillés de maillots aux motifs floraux. J’aime le décalage, le contraste; celui entre la violence des combattants et du trait, et les fleurs un peu naïves est amusant.

L’homme seul

C’est un dessin fait en 10 minutes, à partir d’un modèle vivant. J’ai repris ce dessin en y ajoutant de l’acrylique, et en repassant certains traits. Le résultat ne ressemble pas du tout à l’original, mais il me plait. J’aime travailler vite, ça apporte de la force aux traits. Laisser un travail inachevé est intéressant aussi: cela permet de mieux voir le travail effectué.

Les chanteurs

Il s’agit d’une étude (acrylique sur carton). Au début, il s’agissait vraiment de chanteurs; mais, au fur et à mesure des coups de pinceaux, il se sont transformés en hommes en colère… bien! je me suis dit, ce sera un hommage aux gilets jaunes, dont on n’entend malheureusement plus parler, malgré les problèmes de société non résolus… et puis ils sont redevenus des chanteurs… comprenne qui pourra. 

Les planeurs

Les planeurs, acrylique sur carton récupéré. Il s’agit d’un groupe de 4 visages; les personnes semblent attendre quelque chose,  un truc qui ne vient pas, ou qui va venir. Bon, moi, c’est ce que je pense, et on dirait qu’elles planent, en attendant d’atterrir. Peut-être ont-elles pris une substance, licite bien sûr, ou pas. Bref, je ne sais vraiment pas quoi dire de cette oeuvre, sinon que si je l’avais appelée « Etude », je n’aurais pas eu à me justifier.