Bon j’ai l’impression que je vais devoir changer de titre, car le pote a toujours l’air d’un clown. J’ai l’impression qu’il y met de la mauvaise volonté.
Non, tous comptes faits, le titre est bien, le reste … mais je n’ai plus envie d’y toucher… et je ne sais pas quoi retoucher!
Pourquoi ce titre ? Il m’est venu comme ça, alors je n’est pas hésité. Le visage, en cours, ressemble plus à un clown qu’à un gnou, mais qui sait… affaire à suivre.
Je regarde à nouveau (J+1) ce visage. Il est trop…. trop tout. Il faut que je le revois: plus soft, moins caricatural. J’y retourne demain.
Je ne savais pas que le pouce n’avait que 2 phalanges. J’ai récité, comme tout le monde le triplet gagnant : phalange, phalangine, phalangette. Un peu comme au fameux jeu Sloubi, avec la suite: … Tacate, Cacatac, Cagactaca, Ratatac mic, et Chanter Sloubi. 3 phalanges donc !! et le pouce, je ne m’étais pas posé la question… 3 comme les autres doigts. Il suffit de voir le dessin, dans ce post, que j’ai fait il y a plus de 2 ans. Jusqu’à ce que Jajane m’annonce il y a quelques mois, sans prévenir: non, Pilip, le pouce n’a que 2 phalanges ! Dubitatif, je dévisage mes pouces, le gauche, puis le droit, compte les morceaux d’abatis, les recompte… rien à faire, les pouces n’ont que 2 phalanges.
Merci donc à Jajane, pour ses connaissances en géographie humaine. Maintenant, mes mains ont l’air moins anormales.
Encore un dessin rapide, que j’ai fait un soir de TV, une bouille amusante, plein de gribouillis et de taches de rousseur, avec une coiffure plutôt sage, avec des yeux curieux, comme d’habitude.
Je voulais mettre « elles sont deboutes » mais le mot debout est un adverbe. On dit pourtant « elles sont assises », ou « elles sont couchées ». Pourquoi le verbe « debouter » n’existe pas, alors que les verbes « assoir », ou « coucher » existent.
Pas facile de parler de peinture, de son travail, alors je diverse (non, il faut dire « je fais diversion »).
Un tableau que j’ai commencé après mon retour de La Rochelle. Le plus grand tableau, plus de 1,1m de large, pour l’instant. Un arc-en-ciel parce que, quand on avance vers lui, on ne se rapproche pas de lui.
Pourquoi ? – il recule lorsqu’on avance ( et il avance quand on recule) – on reste sur place par rapport à lui – à chaque pas, il disparait et un autre apparait – à chaque pas, on disparait, et un autre moi, identique, réapparait, équidistant – après, on peut envisager l’intervention d’univers parallèles, ou de magie La vie n’est pas simple, quand on se pose les mauvaises questions.
Sinon, pour en revenir au tableau, je n’ai pas grand-chose à en dire.
L’esquisse ne me plaisait pas, et j’avais décidé de tout effacer. Je prends toujours quelques temps de réflexion. Et je me suis dit: je continue, ça me plait maintenant. Malgré les visages trop hauts, je trouve l’ensemble plutôt sympa. Je vais y retoucher un peu, mais je trouve ce style plutôt sympa, alors je vais en faire une série, en essayant des plus grands formats. De l’expressionnisme, de l’art brut, des à-plats de couleur, et des traits violents.
A partir de rien, j’ai dessiné un personnage curieux, sur une monture curieuse. Rapidement, sans rectifier, ce qui donne quelque chose de tordu, comme très souvent.