Blog de l’artiste Pilip

Un croquis rapidement fait à l’acrylique sur papier:  3 têtes d’hommes crispés, regardant vers le haut. Il s’agit d’une étude plutôt que d’un croquis. Je voulais au départ faire des enfants chantant en chœur, mais les visages étaient trop déformés. Alors, j’ai laissé tomber… on ne peut pas toujours tout réussir, aussi je me crée quelques petits échecs, deci  delà. A vrai dire, les échecs viennent tout seul, pas besoin de les créer. Mais moi, ça me plait, ça me rassure, de penser que mes échecs sont volontaires.

Une photo de l’atelier, ce soir, au soleil couchant. On y voit une partie des tableaux en cours; des visages, un peu patibulaires, mais je crois que le nocturne y est pour quelque chose.

Dans l’abîme
Nous tombâmes
Et nous y
Abimâmes
Dans l’abîme
Nous tombâmes
Boum

Un très vieux poème de plus de 50 ans, qui ne veut rien dire, mais qui sonne bien

 

J’ai retrouvé dans un box un pain de terre de 10kgs. Je vais me remettre à faire du modelage. Il faut d’abord que j’humidifie la terre; c’est une terre blanche, très sèche, après un séjour de 3 ans dans un sous-sol. Ensuite je créerai mes personnages imaginaires. J’aurais du temps pour les peaufiner. Ensuite, je les laisserai sécher. Et après… Il faudra que je trouve un moyen pour les cuire, trouver un four et une personne qui accepte de faire ces opérations. Cette dernière phase sera la plus difficile, je crois. Mais rien ne m’empêche de faire mes personnages… 10kgs de personnages en attente de cuisson.

un croquis rapide : deux tetes d’homme de trois quart

J’ai toujours dessiné sans modèle. Et j’ai toujours fait des êtres plus ou moins humains, plus ou moins monstrueux. Ma première exposition en 2014 avait pour titre « bicorne et divergence de vues », une galerie de visages cornus, avec un strabisme divergent. Cette exposition eut un succès mitigé, car les éventuels acheteurs n’osaient pas accrocher ces personnages chez eux.

J’ai essayé, par la suite, de faire des personnages plus « normaux », mais ils semblaient toujours difformes. Ça n’a duré  que quelques mois. Je me suis remis à faire des êtres plus ou moins humains… c’est ma nature.

J’ai fait quelques sculptures en terre cuite, toujours dans le même style; en voici une, devant ma dernière œuvre de cette première exposition.

Un grand tableau, toujours en cours, que j’ai retouché plusieurs fois. On appelle ça des repentirs. Il parait que même les plus grands peintres en font. Mais moi, ça ne me rassure pas et c’est une perte de temps, de faire et refaire. Et ce n’est pas fini: il y a un œil qui n’est pas à sa place. Il faudra que je l’efface et que je le refasse. Et d’autres choses encore. Dans ce tableau; il y aura une multitude de morceaux de tableau, superposés, le dernier cachant le précédant…. un mille-feuille d’essais discrets, A suivre…

J’ai fait un croquis rapide à l’acrylique d’une femme nue, sans modèle, bien sûr. Je lui ai ajouté des oreilles de Mickey, ça devrait ressembler à Minnie… mais non, ça ressemble à une femme nue avec des oreilles de Mickey… Je ne suis pas doué pour les mickeys. La prochaine fois, je la ferai habillée, avec une petite robe rouge, pour la faire plus ressemblante. Je crois que la nudité perturbe, de plus en plus. Mais je continuerai les Mickey nus, coûte  que coûte. 

Je participe au Salon International des Arts 2021 à la Galerie Nesle, 8 rue de Nesle, Paris 006, du 27 au 30 mai.

J’y expose 3 oeuvres, toutes différentes: deux acryliques sur toile, et un dessin sur papier.

Je crois que j’ai eu un prix, j’attends de savoir quoi exactement, mais ça me fait plaisir.

 

 

Autoportrait selfie de moi-même, avec un Canon 550D et un déclencheur. J’ai retouché avec Photoshop, pour le passage au noir et blanc, le contraste et la luminosité. Je porte un vieux t-shirt d’un de mes gamins, une chemise en jean achetée d’occasion, un jean en solde, le tout en coton. Les cheveux ont plus d’un an et demi sans coiffeur… mais qu’est ce que je n’aime pas parler de moi!!!!