La fille aux couettes est un portrait expressionniste. C’est une peinture acrylique sur papier fin, d’une dimension de 50cm par 65cm, fait très rapidement.
Je ne fais plus d’esquisse au crayon avant la peinture, mais avec un pinceau souple, et de la peinture ocre ou terre de sienne.
Une peinture de la première époque, quand je peignais des monstres cornus et au strabisme divergent. J’ai ajouté une terre cuite représentant un personnage debout, une de mes premières œuvres.
Une association curieuse, un clair obscur trop présent. Au premier plan, on distingue une partie de plat en céramique.
Bon, j’ai fait il y a quelques jours un délire sur l’arc en ciel, l’oeuvre n’avance pas. J’ai même l’impression que c’est terminé, alors qu’il y a encore pas mal de choses à faire. Je crois que je vais le laisser de côté, et essayer les feuilles de papier que j’ai achetées hier.
Pas trop avancé sur les tests de papier, mais celui qualifié de multi-technique me semble sympa. Vraiment sympa, je rajoute des couches d’acrylique, le papier ne gondole pas… cool 😉
Je voulais mettre « elles sont deboutes » mais le mot debout est un adverbe. On dit pourtant « elles sont assises », ou « elles sont couchées ». Pourquoi le verbe « debouter » n’existe pas, alors que les verbes « assoir », ou « coucher » existent.
Pas facile de parler de peinture, de son travail, alors je diverse (non, il faut dire « je fais diversion »).
Un tableau que j’ai commencé après mon retour de La Rochelle. Le plus grand tableau, plus de 1,1m de large, pour l’instant. Un arc-en-ciel parce que, quand on avance vers lui, on ne se rapproche pas de lui.
Pourquoi ? – il recule lorsqu’on avance ( et il avance quand on recule) – on reste sur place par rapport à lui – à chaque pas, il disparait et un autre apparait – à chaque pas, on disparait, et un autre moi, identique, réapparait, équidistant – après, on peut envisager l’intervention d’univers parallèles, ou de magie La vie n’est pas simple, quand on se pose les mauvaises questions.
Sinon, pour en revenir au tableau, je n’ai pas grand-chose à en dire.
L’esquisse ne me plaisait pas, et j’avais décidé de tout effacer. Je prends toujours quelques temps de réflexion. Et je me suis dit: je continue, ça me plait maintenant. Malgré les visages trop hauts, je trouve l’ensemble plutôt sympa. Je vais y retoucher un peu, mais je trouve ce style plutôt sympa, alors je vais en faire une série, en essayant des plus grands formats. De l’expressionnisme, de l’art brut, des à-plats de couleur, et des traits violents.
La Joconde, jeune, essayant de sourire. La personne, amusée, près d’elle, semble être le fameux Léonard de Vinci, jeune lui aussi, sous la forme d’une jeune fille. On dit que la Joconde dut s’entrainer plusieurs mois à sourire, avant de poser pour le maitre. On la voit là au début de son entrainement, et je trouve qu’il y a encore beaucoup de progrès à faire… non ?
Expressionnisme, art figuratif et humour. Acrylique sur toile